Publié 15/06/2021
Même en ligne, une mobilisation record !
Chaque année depuis 6 ans, le 14 juin permet aux citoyens du monde entier de dire stop aux longs transports et aux exportations d’animaux vivants.
Initiée par CIWF, cette journée internationale de sensibilisation permet aux citoyens de conscience de la réalité du sort des animaux lors de ces transports longue distance et de faire pression sur les décideurs politiques pour une interdiction des exportations d’animaux vivants.
La journée d'action en ligne en raison du contexte pandémique encore d’actualité, a reçu un soutien massif : 150 ONG de 37 pays se sont jointes à la « Twitterstorm » ; les tweets contenant le hashtag #BanLiveExports totalisent plus de 62 millions de vues !
Des tragédies à répétition, un problème de fond…
« De récentes tragédies liées à l'exportation d'animaux vivants montrent l’ampleur des risques encourus : par exemple, l’errance en mer sur plusieurs mois des deux cargos le Karim Allah et le Elbeik, qui s’est conclue par l’euthanasie de tous les animaux, dans leur pays d’origine, ou le bloquage du canal de Suez qui a retardé des navires avec des centaines de milliers d'animaux vivants dans des conditions épouvantables ». « Les citoyens n’acceptent plus que les animaux ne soient pas mieux protégés lors des exportations : trop de distances, c’est trop de souffrances », déclare Léopoldine Charbonneaux, directrice de CIWF France. « La loi sur le transport doit être renforcée, et les exportations d’animaux vers les pays hors Europe, interdites ».
Ces catastrophes posent un réel problème de fond. Chaque année, des millions d'animaux sont transportés sur des milliers de kilomètres - par voie aérienne, maritime ou terrestre - pour être abattus ou engraissés en vue de l'abattage. Pendant ces trajets, ils souffrent en raison de :
- la surpopulation(les animaux sont entassés dans des camions ou des cales de bateaux ; beaucoup sont blessés ou piétinés à mort)
- l’épuisement et la déshydratation(ils peuvent être en transit pendant des jours, des semaines, souffrir de températures extrêmes, rester sans nourriture et sans eau en quantité suffisante, sans repos ; certains en meurent)
- Blessure, douleur et stress(les animaux ressentent la douleur et la peur)
Nombre de ces animaux sont des moutons et des veaux détenus dans ces conditions déplorables pour être, après engraissement ou pas, mis à mort à l’arrivée dans des conditions inacceptables, ne respectant pas les règles internationales en matière de bien-être animal.
La Commission européenne doit prendre exemple !
« Nous demandons à la Commission européenne de suivre les exemples de la Nouvelle-Zélande et, plus récemment, du Royaume-Uni, et de mettre en œuvre une interdiction de l'exportation d'animaux vivants pour l'engraissement et l'abattage » poursuit Léopoldine Charbonneaux.
Les militants ont signé une pétition, demandant l'interdiction de l'exportation d'animaux vivants en dehors de l'UE et des transports longue distance de plus de huit heures. La pétition sera soumise à la Commission européenne à la fin de l'année.
*Informations et ressources supplémentaires :
- Pour plus d'informations sur Ban Live Exports et la journée mondiale de sensibilisation : stoplivetransport.org
- Lien pétition
Journée mondiale de sensibilisation contre les exportations d'animaux vivants: