I
I - Les mots qui commencent par la lettre I
L'immunocastration consiste en l'administration d'un procédé immunologique aux porcs mâles afin de prévenir l'apparition de l'odeur de verrat.
En effet, la chair des porcs entiers est susceptible de dégager en cours de cuisson une odeur désagréable de verrat. Bien que cette odeur ne se développe que chez un faible pourcentage de mâles non castrés (5%), en France, on castre la quasi totalité des porcelets mâles.
Il existe pourtant un consensus croissant, du moins en Europe occidentale, sur le fait que la castration chirurgicale des porcelets mâles devrait être abandonnée.
Si la castration à vif des porcelets est interdite depuis 2022, la castration chirurgicale des porcelets reste autorisée. Mais la prise en charge de la douleur désormais imposée aux éleveurs est en réalité relativement inefficace : la prise en charge de la douleur pendant l’intervention et la durée des analgésiques prévus après l’intervention se sont pas suffisantes. D'autre part, ces manipulations restent très stressantes pour l’animal.
L’immunocastration fait partie, avec notamment la production de mâles entiers ou la détection des carcasses odorantes à l'abattoir, des alternativesà la castration des porcelets. Un vaccin est injecté deux fois à l’animal pour arrêter la production de stéroïdes par les testicules. Cela entraîne l’élimination de l’odeur de verrat et des comportements spécifiques du mâle entier. Avec un temps suffisant entre la deuxième vaccination et l’abattage, les problèmes de quantité et de qualité du gras, semblables à ceux observés chez les mâles entiers, peuvent être résolus.
La vaccination peut causer un certain stress aux animaux, mais moins que celui dû à la castration chirurgicale.
Le principal défi de l’immunocastration est que la certains marchés, inquiets d'un accueil réservé de la part des consommateurs, sont réticents à l’accepter.
En agriculture, on appelle « intrants » les différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l'exploitation agricole, ni de sa proximité. Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures.
Il s'agit principalement des engrais naturels ou industriels et des produits phytosanitaires (pesticides, fongicides, insecticides...).