La loupe

B

B - Les mots qui commencent par la lettre B

Bélier : mâle de plus de 12 mois.

Brebis : femelle de plus de 12 mois.

Besoins comportementaux : ensemble des comportements naturels et instinctifs exprimés par un animal. Cela inclut par exemple l'exploration de son environnement, la recherche de nourriture, la communication avec d'autres individus ou encore le jeu. Chaque espèce a des exigences spécifiques liées à son mode de vie naturel.

Dans le cadre de l'élevage intensif, les besoins comportementaux des animaux sont gravement négligés. Le manque d’espace, de lumière naturelle et l'absence de stimulation sont des conditions de vie courantes pour ces animaux, qui ne leur permettent pas d’exprimer leurs comportements naturels. Cela peut entraîner des troubles comportementaux tels que l'agressivité, l’anxiété, l’automutilation ou la stéréotypie.

En savoir plus sur les conditions de vie des animaux au sein des élevages intensifs

Bien-être animal : le terme englobe, non seulement la condition physique et mentale de l’animal, mais aussi la possibilité d’exprimer les comportements naturels propres à son espèce. 

Cinq principes ont été énoncés par le Farm Animal Welfare Council en 1992 et sont repris dans la définition du bien-être animal de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE)  :

  1. Ne pas souffrir de la faim ou de la soif – accès à de l'eau fraîche et à une nourriture adéquate assurant la bonne santé et la vigueur des animaux.
  2. Ne pas souffrir d’inconfort – environnement approprié comportant des abris et une aire de repos confortable.
  3. Ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies – prévention ou diagnostic rapide et traitement.
  4. Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce – espace suffisant, environnement approprié aux besoins des animaux, et contact avec d’autres congénères.
  5. Ne pas éprouver de peur ou de détresse – conditions d'élevage et pratiques n’induisant pas de souffrances psychologiques.

En 2018, cette définition est complétée par l'Anses qui précise que le bien-être animal doit aller plus loin que simplement "de ne pas souffrir de..."  : "Le bien-être d’un animal est un état mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux de l’animal, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal". On peut ajouter que le bien-être d’un animal est fortement associé à l’existence d’états émotionnels et de sa capacité (cognitive) à percevoir son environnement.

Il est prouvé que si l’animal se trouve dans un état de stress prolongé, cela réduit les capacités cognitives des animaux et altère leur réactivité émotionnelle, et donc leurs états émotionnels. Donc dans ce sens, les émotions, la cognition et le bien-être des animaux sont très étroitement liés.

Pour en savoir plus, consulter notre page : Qu'est ce que le bien-être animal ?

En savoir plus

L'Inrae, dans cet article "Bien-être animal : parlons plutôt de bien-être des animaux", revient sur l'évolution au cours des dernières décennies de la définition de "bien-être animal", sur les consensus scientifiques actuels, sur les confusions à éviter (notamment avec la "bientraitance") et rappelle que dès 1964, l’ouvrage de Ruth Harrison dénonce les conditions d’élevage intensif des animaux utilisés à des fins de production et en 1965, il produit un rapport considéré comme fondateur des réflexions et des démarches relatives au bien-être des animaux en élevage en Europe.

La première contribution de ce rapport est une définition bien souvent oubliée (chapitre 4, paragraphe 25) :

« Le bien-être [welfare] est un terme large qui embrasse à la fois la condition physique et mentale [well-being] de l’animal. Toute tentative d’évaluation du bien-être doit en conséquence prendre en considération les connaissances scientifiques touchant au ressenti des animaux que l’on peut déduire de leur structure et de leur fonctionnement ainsi que de leur comportement. »

Cette définition faisait déjà référence à l’existence d’états mentaux chez les animaux, point de controverse récurrent entre les parties prenantes. On peut aussi noter qu’elle concerne l’animal en tant qu’individu sensible et conscient. Le rapport analyse également les différents facteurs de risque d’atteinte au bien-être des animaux, de façon générique et par espèce. 

Biodiversité : ensemble des êtres vivants, des écosystèmes dans lesquels ils vivent, ainsi que des interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux. Notre bien-être et notre survie dépendent directement de la santé des écosystèmes.

L’extinction et le remplacement des espèces sont des phénomènes naturels qui se sont produits à plusieurs reprises tout au long des époques géologiques. En effet, cinq extinctions de masse ont déjà marqué l’histoire de la Terre. Cependant, aujourd’hui nous assistons à une disparition accélérée des espèces, qualifiée de sixième extinction de masse, un phénomène qui se distingue par sa rapidité et par son lien direct avec les activités humaines.

En effet, tout comme le changement climatique, la perte de biodiversité est un sujet d'inquiétude majeur. Les chiffres sont accablants : partout dans le monde la biodiversité s’éteint à une vitesse jamais égalée. 

Les causes de cette extinction sont majoritairement anthropiques (c’est-à-dire d’origine humaine) et se déclinent sous plusieurs formes :

  • La fragmentation et la destruction des écosystèmes provoquées par la déforestation, la désertification et les aménagements du territoire.
  • L’exploitation directe telle que la chasse excessive, la surpêche, le braconnage ou encore le commerce d’animaux sauvages.
  • La propagation d’espèces exotiques envahissantes (EEE) produite par la mondialisation.
  • La dégradation des écosystèmes par les pollutions comme les engrais, les métaux lourds, les insecticides ainsi que les microplastiques notamment.
  • Le réchauffement global et ses conséquences menacent directement la survie des espèces.

Ainsi, le système alimentaire occidental construit en grande partie autour d’une production intensive constitue une menace majeure.

L’élevage intensif contribue en effet à la perte de la biodiversité, mettant en danger le monde naturel et menaçant la survie de nombreuses espèces animales et végétales.

  • Productions toxiques : Les effluents des élevages industriels peuvent contaminer les cours d’eau, créant dans certains cas de vastes "zones mortes" dans lesquelles peu d'espèces peuvent survivre.
  • Destruction des habitats naturels : Des prairies et des forêts, précieuses sur le plan environnemental, sont déboisées afin de faire cultiver la nourriture destinée aux animaux d'élevage.
  • Changement climatique : L’élevage industriel est responsable d'une part significative des émissions de gaz à effet de serre, représentant 14,5 % du total mondial, ce qui dépasse même les émissions du secteur des transports.

En savoir plus sur les impacts de notre système alimentaire sur la perte de biodiversité.

cf la définition de "Agriculture biologique"

Boeuf : Bovin mâle adulte de plus de 12 mois, castré.

Bovin : désigne la famille composée des bœufs, vaches (laitières ou allaitantes), taureaux et veaux. Le bovin est un ruminant.

En savoir plus 

Bovin jeune : bovin mâle ou femelle d’un âge compris entre 8 mois et 12 mois.

Jeune bovin : bovin mâle non castré d’un âge compris entre 12 mois et 24 mois.

Broutard : jeune bovin ou ovin élevé à la pâture, destiné à être engraissé. 

Globe

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