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B - Les mots qui commencent par la lettre B
Bien-être animal : le bien-être animal englobe non seulement la santé et le bien-être physique de l’animal, mais aussi la possibilité d’exprimer les comportements naturels propres à son espèce.
Cinq principes ont été énoncés par le Farm Animal Welfare Council en 1992 et sont repris dans la définition du bien-être animal de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et font aujourd'hui référence dans le domaine :
- Ne pas souffrir de la faim ou de la soif – accès à de l'eau fraîche et à une nourriture adéquate assurant la bonne santé et la vigueur des animaux.
- Ne pas souffrir d’inconfort – environnement approprié comportant des abris et une aire de repos confortable.
- Ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies – prévention ou diagnostic rapide et traitement.
- Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce – espace suffisant, environnement approprié aux besoins des animaux, et contact avec d’autres congénères.
- Ne pas éprouver de peur ou de détresse – conditions d'élevage et pratiques n’induisant pas de souffrances psychologiques.
Cette définition a été complétée en 2018 par l'Anses qui précise que : "Le bien-être d’un animal est un état mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux de l’animal, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal". On peut ajouter que le bien-être d’un animal est fortement associé à l’existence d’états émotionnels et de sa capacité (cognitive) à percevoir son environnement.
Il est prouvé que si l’animal se trouve dans un état de stress prolongé, cela réduit les capacités cognitives des animaux et altère leur réactivité émotionnelle, et donc leurs états émotionnels. Donc dans ce sens, les émotions, la cognition et le bien-être des animaux sont très étroitement liés.
Pour en savoir plus, consulter notre page : Qu'est ce que le bien-être animal ?
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L'Inrae, dans cet article "Bien-être animal : parlons plutôt de bien-être des animaux", revient sur l'évolution au cours des dernières décennies de la définition de "bien-être animal", sur les consensus scientifiques actuels, sur les confusions à éviter (notamment avec la "bientraitance") et rappelle que dès 1964, l’ouvrage de Ruth Harrison dénonce les conditions d’élevage intensif des animaux utilisés à des fins de production et en 1965, il produit un rapport considéré comme fondateur des réflexions et des démarches relatives au bien-être des animaux en élevage en Europe.
La première contribution de ce rapport est une définition bien souvent oubliée (chapitre 4, paragraphe 25) :
« Le bien-être [welfare] est un terme large qui embrasse à la fois la condition physique et mentale [well-being] de l’animal. Toute tentative d’évaluation du bien-être doit en conséquence prendre en considération les connaissances scientifiques touchant au ressenti des animaux que l’on peut déduire de leur structure et de leur fonctionnement ainsi que de leur comportement. »
Cette définition faisait déjà référence à l’existence d’états mentaux chez les animaux, point de controverse récurrent entre les parties prenantes. On peut aussi noter qu’elle concerne l’animal en tant qu’individu sensible et conscient. Le rapport analyse également les différents facteurs de risque d’atteinte au bien-être des animaux, de façon générique et par espèce.
cf la définition de "Agriculture biologique"
Boeuf : Bovin mâle adulte de plus de 12 mois, castré.
Bovin : Il désigne la famille composée des bœufs, vaches (laitières ou allaitantes), taureaux et veaux. Le bovin est un ruminant.
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Bovin jeune : bovin mâle ou femelle d’un âge compris entre 8 mois et 12 mois.
Jeune bovin : bovin mâle non castré d’un âge compris entre 12 mois et 24 mois.
Jeune bovin ou ovin élevé à la pâture, destiné à être engraissé
Bélier : mâle de plus de 12 mois.
Brebis : femelle de plus de 12 mois.