La loupe

Des saumons qui ne voient pas la vie en rose

News Section Icon Publié 02/12/2024

Le saumon est un poisson migrateur aux capacités impressionnantes, capable de parcourir jusqu’à 3 000 km pour migrer [1] et peut nager 50 km par jour [2]. Il est connu pour son cycle de vie anadrome, ce qui signifie qu’il naît en eau douce, migre vers les mers et océans (eau salée) pour grandir et s’alimenter, avant de revenir en eau douce pour frayer (se reproduire). L'odeur spécifique de la rivière natale est mémorisée dès les premières semaines de vie, permettant au saumon de retrouver son chemin des années plus tard.

Quelles sont ses comportements naturels, ses besoins ?  

Les saumons possèdent un sens de l’odorat exceptionnel, capable de détecter des concentrations chimiques infimes dans l’eau. Cette capacité leur permet de retrouver leur rivière d’origine, même après des milliers de kilomètres de migration. Leur odorat est sans aucun doute l’un des plus aigus du règne animal aquatique, peut-être même supérieur à celui du chien ! 

  • Les saumons sont des nageurs puissants, capables de franchir des rapides et des obstacles de plusieurs mètres de hauteur pour atteindre leurs lieux de reproduction. Ils préfèrent des eaux froides et bien oxygénées, souvent riches en galets, où ils peuvent pondre leurs œufs.  
  • Les saumons sont des poissons carnivores, c’est-à-dire que leur régime alimentaire est composé principalement de petits poissons, de crustacés et de plancton.  
  • Leur comportement naturel inclut la nage en bancs pour se protéger des prédateurs, et une forte territorialité lorsqu’ils se rapprochent de la reproduction. 
  • Au moment de la reproduction, les femelles utilisent leur queue pour creuser un nid peu profond dans les cailloux et galets des fonds de rivières.  

Le saumon atlantique, l'espèce la plus courante dans les élevages (90% du marché de saumon d’élevage [3], est désormais considéré comme une espèce vulnérable à l’état sauvage. À la fin de 2023, son statut sur la liste rouge de l'UICN a été modifié, passant de « préoccupation mineure » à « quasi menacé ». En Europe, certaines populations locales de saumon atlantique présentent un statut de conservation encore plus critique, avec certaines classées comme « menacées » ou même « en danger critique d'extinction ». Sa population sauvage a reculé de 23 % en quinze ans, en raison de la surpêche, de la dégradation de leurs habitats naturels en eau douce et des effets du changement climatique [4]. L’élevage joue également un rôle majeur dans la menace des écosystèmes de saumons sauvages car les poissons d’élevage peuvent transmettre des maladies aux saumons sauvage par diffusion dans l’eau, et il existe un risque de perturbations génétiques dues à des croisements entre des « échappés » d’élevages qui ont été sélectionnés et les populations sauvages.   

Le saumon atlantique a une durée de vie de 5 à 13 ans, mais en élevage, il est abattu avant l'âge adulte dans la plupart des cas. Les saumons sont abattus entre 3 et 6 kg. 

Une production et une consommation qui explosent 

Au cours du dernier siècle, la consommation mondiale de poissons et de produits de la mer a été multipliée par neuf [5]. Ce qui a poussé l’aquaculture à se développer massivement. Pour les saumons, la production et la consommation ont connu une expansion spectaculaire au cours des dernières années. À l'échelle mondiale, la production de saumon d'élevage a atteint environ 3 millions de tonnes en 2021, ce correspondant à l'élevage et à l'abattage de 600 millions de saumons​ [6]. Cette croissance a été particulièrement soutenue par la demande en Europe, aux États-Unis et au Japon, où le saumon est devenu l'un des poissons les plus prisés, transformant ce qui était autrefois un mets de luxe en un aliment courant. 

La Norvège, qui a été le premier pays à installer des cages en mer en 1960, domine actuellement le marché avec environ 39 % de la production mondiale de saumons [7]. Viennent ensuite le Chili (23 %), le Canada et l’Écosse, ces 4 pays représentent à eux seuls 96% de la production de saumons d’élevage au monde [8]. Cependant, cette expansion engendre des défis environnementaux importants, notamment la pollution, la surpopulation des cages, et les risques sanitaires liés aux maladies et parasites 

En France, le saumon est l’un des poissons les plus consommés, plaçant le pays parmi les trois plus grands consommateurs au monde, bien qu'il n'en produise pratiquement pas. Chaque Français consomme en moyenne 30,4 kg de poissons et crustacés par an, dont 4,4 kg de saumon, faisant de cette espèce la deuxième la plus consommée après le thon, qui atteint 4,7 kg/an/habitant [9]. À noter que 99 % du saumon consommé en France est importé, principalement de Norvège, qui est le leader mondial de l’exportation de saumon. Avec plus de 200 000 tonnes importées en 2022, la France figure également parmi les plus gros importateurs mondiaux de saumon [10]. 

Entre enjeux écologiques et impasses technologiques 

L’élevage en cages marines 

Les saumons débutent leur cycle de vie en eau douce, dans des écloseries où ils passent du stade d’œuf à celui de smolt, période où leur organisme s’adapte à la vie en mer. Une fois prêts, ils sont transférés dans des cages marines flottantes ou amarrées près des côtes. Ces installations intensives permettent d’engraisser les saumons jusqu’à leur poids de marché, généralement entre 3,5 et 5 kg, en l’espace de 2 à 3 ans. 

Ces systèmes marins génèrent des impacts et des problématiques importantes au niveau de l’environnement. En effet, l’hyper-densité de saumons dans ces espaces réduits en flux libre entraine une pollution des écosystèmes marins, via les déchets organiques (excréments et aliments non consommés) et les produits chimiques utilisés (pesticides et antibiotiques) contribuent à l’eutrophisation, entraînant des "zones mortes" dépourvues d’oxygène [12]. De plus, ces élevages entrainent un risque majeur sur la biodiversité : premièrement via la transmission de maladies entre saumons d’élevages et salmonidés sauvages, ensuite par la prolifération des poux rouges de mer qui se diffusent au-delà des cages marines et attaquent les salmonidés sauvages, et enfin, des saumons d'élevage « échappés » interfèrent avec les populations sauvages provoquant des déséquilibres génétiques et une compétition accrue pour les ressources [13]. Ces modèles d’élevage sont comparables à l’agriculture intensive étant donné qu’ils ont recours massif à la sélection génétique, aux traitements chimiques, et à des densités de poissons élevées, générant un stress important pour les animaux. En 2023, rien qu’en Norvège, 100 millions de saumons d’élevage sont morts prématurément en raison des mauvaises conditions d’élevage. Ces pertes illustrent les limites d’un système qui priorise la productivité au détriment de la durabilité. 

L’élevage terrestre en bassin fermé 

L’élevage en systèmes fermés terrestres, appelés RAS (Recirculating Aquaculture Systems), est présenté comme une alternative à l’élevage en mer. Ces systèmes fonctionnent en filtrant et réutilisant en continu l’eau des bassins, ce qui limite les rejets directs dans l’environnement marin. Actuellement, cette technologie est principalement utilisée pour les phases précoces d’élevage (écloseries et pré-grossissement), mais certains industriels ambitionnent de l’étendre à tout le cycle de vie des saumons. Rien qu’en Norvège, des projets visent à tripler la production via ces méthodes d'ici 2050 [14] 

Cependant, cette méthode présente également des défis majeurs. Les RAS sont extrêmement énergivores (un élevage de 10 000 tonnes consomme l’équivalent d’une ville de 39 000 habitants [15]) en électricité et en eau. De plus, l’indicateur de bilan carbone d’un système d’engraissement en RAS n’est pas encore connu mais varie entre varie de 2 à 14 kg CO2/kg22 selon le mix énergétique pris en compte (charbon, solaire, éolien, nucléaire, hydro, etc.) [16]. Les densités élevées (70 à 150 kg/m³, soit jusqu’à 30 saumons de plus de 3kg par m³) créent des conditions de vie stressantes et augmentent le risque de mortalité massive en cas de panne technique ou de dégradation de la qualité de l’eau. Pour rappel, les saumons appartiennent à une espèce migratrice, et donc ils ne verront jamais la mer… Enfin, les RAS n’éliminent pas la pression environnementale liée à l’alimentation des saumons, issue principalement de la pêche minotière. La production de farine de poisson nécessaire à leur alimentation, continue d'augmenter la surpêche et le déséquilibre des écosystèmes marins mais aussi la déforestation pour produire du soja. Ce modèle, souvent perçu comme une solution durable, ne fait qu'ajouter de nouvelles problématiques sans résoudre les failles fondamentales du système actuel. 

Les projets en France  

La production nationale de saumon reste marginale, avec seulement deux élevages de taille modérée : Saumon de France et Saumon d’Isigny (1% du saumon que nous consommons). Cette faible production s'explique par des contraintes historiques pour l’élevage en cages marines, telles que les températures élevées des eaux côtières en été, les conflits d’usage pour l’accès au littoral, et un cadre réglementaire restrictif. Ces obstacles font de la France un terrain attractif pour les élevages terrestres en RAS, qui permettent de contourner une partie de ces limitations. 

Ainsi, en France, plusieurs projets d'élevages en RAS sont en cours de discussion, avec des investissements compris entre 150 et 275 millions d’euros [17]. Cependant, ces initiatives suscitent des débats en raison de leurs impacts environnementaux et économiques :  

  • LOCAL OCEAN (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais) : Autorisation ICPE obtenue pour une capacité de 8 500 tonnes par an, avec un objectif à long terme de 40 000 tonnes par an d'ici 2030. 
  • PURE SALMON (Verdon-sur-Mer, Gironde) : Dossier ICPE déposé pour un projet initial de 10 000 tonnes par an, avec une ambition d’atteindre entre 20 000 et 40 000 tonnes par an à une date indéterminée. 
  • SMART SALMON (Plouisy, Côtes-d’Armor) : Ce projet prévoyait une capacité de 8 000 tonnes par an avec un objectif à long terme de 20 000 tonnes par an. Cependant, en octobre 2024, la société a annoncé l'abandon de ce projet, une décision saluée par les ONG en raison des nombreuses critiques environnementales. 

Les problématiques des élevages de saumons : bien-être animal, environnement et santé 

  • Le bien-être des saumons: les saumons, espèce migratrice par nature, ont besoin de vastes espaces pour nager et d’une eau riche en oxygène pour prospérer. Ces conditions, essentielles à leur bien-être, sont absentes dans les systèmes d’élevage actuels. En élevage, les saumons sont confinés à des densités élevées, atteignant jusqu'à 150 kg de poissons par mètre cube d'eau dans les systèmes terrestres RAS. Ces conditions de surpopulation favorisent le stress, les blessures et les maladies, réduisant leur espérance de vie et leur qualité de vie. L'hyper-densité empêche également les comportements naturels des poissons, comme la nage sur de longues distances ou les interactions sociales complexes. Le stress chronique qui en découle affaiblit leur système immunitaire, augmentant leur vulnérabilité aux parasites comme les poux de mer, un fléau fréquent dans les élevages.  
  • L’environnement: L’élevage intensif de saumons est un modèle industriel qui repose sur des pratiques lourdes de conséquences pour l’environnement. 
  • Surexploitation des poissons sauvages et pêche minotière : les saumons sont des poissons carnivores et nécessitent une alimentation riche en farine et huile de poisson, dits « pélagiques », sans grande valeur marchande. À l’échelle mondiale, la pêche minotière représente 20 à 30 millions de tonnes de poissons chaque année, soit le quart des pêches mondiales. De plus, cette pêche minotière, non sélective aggrave la surpêche et présente un risque majeur pour la biodiversité en piégeant des espèces non souhaitées (environ 300000 dauphins et petites baleines, 250000 tortues, et 300000 oiseaux de mer sont tués chaque année [18]), et prive les populations locales de ressources essentielles. Cette pêche est concentrée en Afrique de l’Ouest, au Chili, où il y a actuellement de graves problèmes d’accès aux ressources. Dans notre rapport de 2023, nous estimions que pour élever un seul saumon de 5,2kg, il faut capturer jusqu’à 440 poissons sauvages [19] 
  • Il faut ajouter à cela la surexploitation du krill, minuscule crustacé essentiel à l’écosystème marin en Antarctique, qui est utilisé dans l’alimentation des saumons d’élevage comme colorant pour leur chair grâce au pigment naturel qu’elle contient, l’astaxanthine, qui confère la couleur rose aux saumons. Le krill couvre 96 % des besoins caloriques des oiseaux marins et mammifères comme les phoques, les baleines, et les calmars [20]. En plus de ce rôle vital dans la biodiversité, le krill joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique : grâce à ses fèces et ses mues, il séquestre du carbone qu’il exporte vers les fonds marins, contribuant ainsi à la régulation du carbone atmosphérique. Malgré son importance, le krill est pêché massivement par des chalutiers-usines, on estime qu’il faut environ 6,5 tonnes de krill pour produire une tonne de farine [21], une exploitation alarmante qui met en péril cet écosystème essentiel et aggrave la crise climatique en augmentant les émissions liées à la pêche industrielle. 
  • Déforestation et soja : pour réduire la dépendance aux farines de poissons sauvages, les industriels ont largement ajouté du soja dans les rations des saumons d’élevage. Ainsi dans le monde, les saumons d’élevage sont les deuxièmes plus gros consommateurs de soja au monde après les poulets22. Une grande partie de ce soja provient de cultures intensives au Brésil, souvent liées à la déforestation de l’Amazonie. Cette pratique contribue non seulement au dérèglement climatique en augmentant les gaz à effet de serre, mais aussi à l’expulsion des peuples autochtones et à la destruction de la biodiversité 
  • Pollution des eaux : En mer, les rejets d’azote et de phosphore provenant des excréments des poissons et des aliments non consommés entraînent des phénomènes d’eutrophisation. En Norvège, les rejets des élevages marins équivalent aux eaux usées d’une population de 10 millions de personnes [23]. Ces nutriments en excès favorisent le développement de phytoplancton, privant les eaux environnantes d’oxygène et créant des "zones mortes", incapables de soutenir la vie marine 
  • La santé, une image trompeuse : Le saumon est souvent présenté comme un aliment sain, riche en oméga-3, recommandé par de nombreux nutritionnistes. Pourtant, les conditions d’élevage intensif altèrent la qualité de leur chair. Les saumons d’élevage accumulent des polluants tels que les PCB et les PFAS, connus comme "polluants éternels", qui posent des risques pour la santé humaine. Environ 86 % de l'exposition alimentaire aux PFAS chez les adultes provient des poissons et fruits de mer [24]​.  

Alors... si on arrêtait d'en faire des tonnes ?

L’élevage intensif de saumons révèle les multiples défis d’un modèle qui privilégie la productivité au détriment du bien-être animal, de l’environnement et des populations humaines. Derrière chaque filet de saumon se cachent des pratiques souvent invisibles : destruction des écosystèmes marins, exploitation de ressources clés comme le krill, déforestation pour la culture de soja avec accaparement des ressources et maltraitance animale dans des conditions d’élevage intensif. Ces impacts nous rappellent l’urgence de repenser nos choix alimentaires et de réduire notre dépendance à ce modèle insoutenable. 

Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer nos modes de consommation et de réduire les impacts de l’aquaculture intensive sur la planète. Inscrivez-vous dès aujourd’hui au défi "Arrêtons d’en faire des tonnes" pour contribuer à ce changement indispensable ! 

Pour engager le changement il est important de :  

  • Réduire sa consommation de saumon : Limiter sa consommation permet de diminuer la pression sur les écosystèmes marins et de freiner la croissance de l’industrie salmonicole intensive. 
  • Privilégier des alternatives durables : Choisir des poissons issus de labels garantissant de meilleures conditions d’élevages (par exemple l’élevage sous le label Agriculture Biologique permet de garantir une densité plus faible de saumons dans les cages marines) ou réduire sa consommation de poissons carnivores en faveur de protéines végétales ou d'autres sources plus respectueuses de la planète. 
Illustration d'une balance avec arrêtons d'en faire des tonnes d'un côté avec des viandes en fo

Pour aller plus loin

Chez CIWF, nous travaillons activement sur le sujet du saumon d’élevage pour promouvoir des pratiques plus respectueuses du vivant. Nos efforts incluent la participation au Collectif CARE Salmon et le développement de la Salmon Scorecard, des initiatives complémentaires visant à transformer l'industrie salmonicole. 

  • CIWF a participé en 2024 au lancement du collectif CARE Salmon, un collectif d’entreprises co-développé avec Labeyrie Fine Foods et le Bureau Bankiva, autour des enjeux de bien-être animal dans la filière salmonicole. Ce projet rassemble entreprises, experts et ONG autour d’objectifs concrets : améliorer les pratiques liées à l'abattage, réduire les manipulations traumatisantes et introduire des innovations pour mieux répondre aux besoins des poissons. Avec une échéance fixée à l'été 2025, CARE Salmon entend formaliser ses demandes dans une lettre ouverte, incitant l’ensemble des acteurs français à adopter des pratiques plus éthiques 
  • La Salmon Scorecard, développée par CIWF, est un outil d’évaluation des pratiques des entreprises de saumon d’élevage à travers le monde. Elle analyse les informations publiquement disponibles de chaque producteur de saumon selon 13 enjeux de bien-être animal, dont la densité d'élevage, l'abattage, la gestion des infestations de poux de mer et la mortalité. Cet outil vise à renforcer la transparence de l’industrie et à guider les consommateurs vers des choix éclairés, tout en incitant les entreprises à adopter des standards plus élevés en matière de bien-être animal.  

Notes 

[1] Rikardsen, A. H., Righton, D., Strøm, J. F., Thorstad, E. B., Gargan, P., Sheehan, T., Aarestrup, K. (2021). Redefining the oceanic distribution of Atlantic salmon. Scientific Reports, 11(1), 12266.

[2] CIWF France, CIWF Agroalimentaire, Qui est le saumon ?

Disponible en ligne sur : https://www.agrociwf.fr/media/7441545/ciwf-qui-est-le-saumon.pdf

[3] FAO Fishstat, Cultured aquatic species fact sheets, Salmo salar, 2022. Disponible en ligne sur : https://www.fao.org/fishery/docs/CDrom/aquaculture/I1129m/file/en/en_atlanticsalmon.htm

[4] UICN Red List, Assessment Information in detail, IUCN SSC Salmonid Specialist Group Darwall, W.R.T. 2023. Salmo salar. The IUCN Red List of Threatened Species 2023: e.T19855A67373433. Disponible en ligne sur : https://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2023-1.RLTS.T19855A67373433.en

[5] FAO Fishstat, Cultured aquatic species fact sheets, Salmo salar, 2022. Disponible en ligne sur : https://www.fao.org/fishery/docs/CDrom/aquaculture/I1129m/file/en/en_atlanticsalmon.htm

[6] Rapport Seastemik https://assets.zyrosite.com/YKbapgDPartDEgw5/seastemik_full-report-en-vfinale-mP4Qj3N74wirXJ7M.pdf

[7] https://eumofa.eu/documents/20124/35668/EFM2023_FR.pdf

[8] Rapport Seastemik

[9] FranceAgriMer - Chiffres-clés des filières pêche et aquaculture en France en 2023.

[10] France AgriMer. (2023). Commerce extérieur des produits de la pêche et de l’aquaculture – données 2022 https://www.franceagrimer.fr/fam/content/download/72443/document/BILMER-commerce_ext%C3%A9rieur-A22.pdf?version=2 c

[12] Julien Armijo, Vera Oerder, Pierre-Amaël Auger, Angela Bravo, Ernesto Molina, The 2016 red tide crisis in southern Chile: Possible influence of the mass oceanic dumping of dead salmons, Marine Pollution Bulletin, Volume 150, 2020, 110603, ISSN 0025-326X. Disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/j.marpolbul.2019.110603

[13] Vormedal, I. (2023). Sea-lice regulation in salmon-farming countries: how science shape

policies for protecting wild salmon. Aquaculture International, 1-17.

[14] Ernst & Young (EY), “The Norwegian Aquaculture Analysis 2022”. 2022. Disponible en ligne sur :

https://www.oceanspacemedia.com/files/2023/03/01/The%20Norwegian%20Aquaculture%20Analysis%202022%20(1).pdf

[15] Rapport Seastemik

[16] Rapport Seastemik

[17] Seastemik et Welfarm : appel pour un moratoire sur les fermes-usines de saumons en France (2024). https://assets.zyrosite.com/YKbapgDPartDEgw5/appel-pour-un-moratoire---version-compleite-maj_compresse-Aq2v8GVKvXUwgVBg.pdf

[18] WWF, Fish forward project, Bycatch - A sad story. Disponible en ligne sur : https://www.

fishforward.eu/en/project/by-catch/

[19] Elena Lara, Natasha Boyland, Krzysztof Wojtas, CIWF, Rethinking Aquaculture for people, planet and the animals, 2023. https://www.ciwf.org.uk/media/7452863/ciwf_rethinking-eu-aquaculture_online.pdf

[20] Seastemik

[21] Seastemik d’après Changing Markets, Krill baby krill - The corporations profiting from plundering Antarctica, 2022

[22] Barbara Kuepper, Manon Stravens, WWF, Mapping the European Soy Supply Chain - Embedded Soy in Animal Products Consumed in the EU27+UK, January 2022. Page 23. Disponible sur : https://wwfeu.awsassets.panda.org/downloads/mapping_the_european_soy_supply_chain_e4c.pdf

[23] Seastemik d’après Jon Olaf Olaussen, Environmental problems and regulation in the aquaculture industry. Insights from Norway, Marine Policy, 2018.

[24] EFSA Panel on Contaminants in the Food Chain (CONTAM), Knutsen HK, Alexander J, et al. Risk to human health related to the presence of perfluorooctane sulfonic acid and perfluorooctanoicacid in food.Efsa J2018 ;16:1–293.

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