Huit pays de l'UE, dont la France, s’opposent à la proposition d'une interdiction des exportations d'animaux vivants hors UE, dans une note de position publiée cette semaine. La note, rédigée par le Portugal et soutenue par la France, la Grèce, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et l'Espagne, sera discutée lors d'une réunion du Conseil des Ministres européens AGRIFISH le 30 janvier.
Les ONG regrettent une telle prise de position de la France
A travers cette note de position, la France dont 8 pays européens soutiennent le maintien du transport d’animaux vivants vers les pays tiers, lequel pose de nombreux et graves problèmes de bien-être pour les animaux qui le subissent, y compris à cause de l’impossibilité de s’assurer de l’application de la législation européenne en dehors des frontières de l’Union.
CIWF et 7 ONG de protection animale regrettent fortement cette prise de position et ont adressé une lettre ouverte, le 20 janvier 2023, au Ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, M. Marc Fesneau.
Nous exhortons Monsieur le Ministre à tenir compte de la protection de plus d’un milliard d’animaux transportés au sein de l’Union européenne et au-delà chaque année. La révision de la réglementation européenne sur le transport d’animaux vivants doit prendre en compte les dernières connaissances scientifiques disponibles pour être alignée avec les objectifs de la stratégie « De la ferme à la table » et du Pacte Vert européen.
Déclare Agathe Gignoux, Responsable des affaires publiques, CIWF France.
Cette note de position sera portée par les ministres européens lors du Conseil des Ministres Agriculture et Pêche (AGRIFISH) du 30 janvier.
Nous scruterons la prise de position française à cette occasion, en espérant que la France nuancera sa position et tiendra compte du sort des animaux qui subissent les longs transports !
Rajoute Agathe Gignoux, Responsable des affaires publiques, CIWF France.