La cinquième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement (UNEA 5), qui se tiendra à Nairobi (Kenya) à la fin du mois de février 2022, sera l'occasion de mettre les questions relatives au bien-être des animaux sous les feux de la rampe.
Un mouvement mondial pour les animaux
CIWF a uni ses forces à celles d'autres organisations de défense des droits des animaux pour former un vaste mouvement mondial en faveur d'une résolution demandant au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) de préparer un rapport explorant le lien entre le bien-être des animaux, l'environnement et le développement durable.
Une résolution cruciale
Cette résolution est cruciale car elle permettrait de mieux comprendre la relation qui existe entre l'amélioration du bien-être animal et la lutte contre les facteurs de perte de la faune sauvage, le changement climatique, la pollution et les maladies pandémiques.
L'amélioration du bien-être animal est également essentielle pour aider le PNUE à atteindre les objectifs de développement durable.
Cette résolution invite également les États membres à protéger les animaux et leurs habitats et à respecter leurs exigences en matière de bien-être animal. Il s'agit notamment d'enrayer la perte de biodiversité, de restaurer les écosystèmes, de réduire le changement climatique, la pollution et le risque de nouvelles maladies infectieuses pouvant passer de l'animal à l'homme. Elle appelle également à une évolution vers des systèmes alimentaires plus durables.
Lettres aux ministres de l'environnement
Avec les partenaires du mouvement, nos équipes à travers le monde ont écrit des lettres à leurs ministres de l'environnement pour leur demander de soutenir la résolution. Il existe également un site web où sont répertoriés les États membres qui sont en faveur de la résolution.
Leopoldine Charbonneaux, directrice de CIWF France, déclare :
L'amélioration du bien-être des animaux est essentielle pour garantir un avenir durable aux animaux, aux personnes et à la planète. C'est pourquoi nous demandons instamment à la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, de soutenir cette résolution - elle pourrait changer la donne et montrer clairement comment le bien-être animal joue un rôle clé dans la lutte contre la crise environnementale à laquelle nous sommes confrontés.
Pour que la résolution soit approuvée, 97 voix sont nécessaires. La résolution est menée par le Ghana et parrainée initialement par cinq autres États membres : le Sénégal, le Burkina Faso, l'Éthiopie, la République démocratique du Congo et le Sud-Soudan. Depuis, le Pakistan a officiellement annoncé son soutien.
Pour en savoir plus sur les liens entre l'élevage industriel et la crise environnementale, cliquez ici.