Publié 04/12/2020
Hier, jeudi 3 décembre 2020, le secrétaire à l’Environnement Britannique a annoncé son intention d’interdire les exportations d’animaux vivants suite au départ de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. Cette interdiction dépendra du résultat d'une consultation de huit semaines, qui a débuté hier, et qui vise à obtenir des avis sur la fin des exportations destinées à l'abattage et à l'engraissement, lorsque les voyages commencent ou transitent par l'Angleterre ou le Pays de Galles.
ENFIN !
Pointé à de multiples reprises, le commerce d’animaux vivants implique des voyages excessivement longs, durant lesquels les animaux subissent fréquemment la douleur, l'épuisement, le stress et la surpopulation. George Eustice, secrétaire d'État du département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra), a d’ailleurs qualifié ce commerce de « pratique cruelle et inutile », dans un communiqué de presse sur cette annonce.
CIWF mène campagne pour mettre fin à ces souffrances depuis plus de cinquante ans, et c’est une victoire d'apprendre que le gouvernement britannique envisage d'interdire enfin les exportations d’animaux vivants.
ET APRÈS?
Cette consultation doit absolument être la dernière étape pour mettre fin à ce commerce cruel. CIWF au Royaume-Uni mobilise actuellement les britanniques pour qu’ils y prennent part et ajoutent leur voix pour défendre les animaux.
Espérons que cette avancée inspirera d’autres pays, notamment la France qui est toujours à la traîne sur cette question, comme sur de nombreuses autres en matière de bien-être animal.