Publié 25/11/2019
De quoi s'agit-il ?
Le festival Gadhimaï, qui se tient tous les cinq ans depuis des siècles, a vu des centaines de milliers d'animaux sacrifiés, au nom de la déesse Gadhimai.
La légende raconte que Gadhimai est apparue à un prisonnier dans un rêve, lui promettant sa liberté en échange d'un sacrifice sanglant. C'est ainsi qu'a commencé une coutume sanglante qui s'est développée au fil des siècles.
Une retour en arrière
En 2015, le Gadhimai Temple Trust a annoncé sa décision de «mettre fin au sacrifice d'animaux», afin que les festivals futurs soient une «célébration de la vie». Cette déclaration avait été largement rapportée par les organisations de défense des animaux et les organes de presse mondiaux. Cette interdiction devait couvrir les sacrifices d'animaux dans la juridiction du temple ; permettant, cependant, les sacrifices en dehors de l'arène.
Malheureusement, le Temple Trust semble revenir sur cette annonce, permettant ainsi l'abattage de milliers d'animaux lors de l'édition 2019, entre le 3 et le 5 décembre prochain.
Une mobilisation internationale
CIWF soutient la Fédération du bien-être animal du Népal (FAWN), qui travaille à la frontière indienne pour empêcher l’importation illégale d’animaux dans le pays avant le festival. Nous avons également écrit à l'ambassadeur du Népal en France, pour lui demander de prendre des mesures afin que les sacrifices n'aient pas lieu.
Enfin, nous soutenons la pétition mondiale d'Animal Equality qui appelle le gouvernement népalais à mettre fin à ce massacre d'animaux et à adopter une loi interdisant le sacrifice d'animaux au Népal.