Publié 13/12/2017
27 000, c’est le nombre impressionnant d'emails que vous avez envoyés aux deux consortiums qui produisent le Parmesan et le Grana Padano suite à notre enquête sur les conditions d’élevage des vaches qui fournissent le lait de ces deux célèbres fromages. Au total, ce sont 80 000 mails qui ont été envoyés des quatre coins du Monde.
Votre mobilisation a été considérable et nous vous en remercions très chaleureusement.
Pas d'excellence sans conscience
La presse a aussi été sensible à notre enquête, avec environ 70 articles publiés dans la presse nationale et régionale française. En Italie, alors que les médias étaient plus que frileux à traiter du sujet, face à la mobilisation citoyenne, constatant également l’intérêt de leurs collègues étrangers, les journalistes italiens se sont finalement emparés du sujet.
Niant les conclusions de l’enquête et remettant en question les conditions dans lesquelles elle a été effectuée, les consortiums du Parmesan et du Grana Padano ont d’abord fait des déclarations laissant peu d’espoir d’améliorations des conditions d’élevage des vaches :
- « Il n’y a pas de souffrance animale dans nos élevages »
- « Il n’y a pas de lien absolu entre bien-être animal et pâturage »
- « Notre mode d’élevage n’est pas intensif »
- « Le bien-être animal n'entre pour l'instant pas dans les critères imposés aux producteurs de lait, car ce n'est pas quelque chose qui a un impact, autre que marginal, sur la qualité du produit. »
Près de 20 jours après le lancement de notre action, le consortium du Grana Padano nous a sollicités pour une rencontre. Evidemment nous vous tiendrons informés de son issue. Et nous espérons que le consortium du Parmesan suivra.
Quoiqu’il advienne, le fait que le consortium sollicite un rendez-vous démontre le pouvoir de la mobilisation citoyenne.
Ensemble, nous pouvons faire évoluer les conditions d’élevage des animaux.