Publié 05/01/2017
Le 12 janvier, une proposition de loi sera débattue à l’Assemblée nationale pour encadrer plus strictement les conditions d’abattage.
Pour que la vidéosurveillance ait une chance d’aboutir, CIWF se mobilise au côté de 9 autres organisations de protection animale et sollicite ses sympathisants pour qu'ils écrivent à leurs députés.
La vidéosurveillance, une mesure phare
Parmi les 65 propositions de la commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs, la vidéosurveillance était la mesure phare de la proposition de loi "relative au respect de l'animal en abattoir". Malheureusement, cet article a été rejeté par le vote lors de l’examen préliminaire obligatoire par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée en décembre dernier. Mais cette proposition cruciale sera réintroduite sous forme d’amendement par le député Olivier Falorni, président de la commission d’enquête.
CIWF encourage le contrôle vidéo obligatoire et nous l’avons recommandé lors de nos auditions auprès de la Commission d’enquête, en mai et en décembre dernier. Le contrôle vidéo au poste d’abattage permet de répondre à de nombreuses problématiques et infractions en abattoir. Notre synthèse fait le point sur pourquoi il devrait être obligatoire et strictement encadré.
Nous avons adressé aux 577 députés une lettre co-signée avec 9 autres associations* pour appuyer cette demande. Le courrier souligne qu’il n’y a « aucun frein juridique réel à l’installation des caméras de contrôle » dans les abattoirs. Il rappelle également que cette mesure est très massivement demandée par nos concitoyens : 85% des français sont favorables à l'installation de caméras de vidéosurveillance dans les abattoirs**
Agir pour la vidéo dans les abattoirs
Vous pouvez agir pour que les animaux aient une fin de vie moins cruelle : demandez à votre député de soutenir la vidéosurveillance dans les abattoirs.
* Association en Faveur de l’Abattage des Animaux dans la Dignité, Association Droits des Animaux, CIWF France, Fondation Assistance aux Animaux, Fondation Brigitte Bardot, Fondation Droit Animal Ethiques et Sciences, Fondation 30 Millions d’Amis, L214, Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs, Welfarm.
** Sondage Ifop réalisé en octobre 2016 pour Droits des animaux et la Fondation Brigitte Bardot