La loupe

Bien-être des animaux d’élevage : un bon investissement

News Section Icon Publié 28/01/2016

Le Business Benchmark For Farm Animal Welfare (BBFAW), indice de référence des entreprises sur le bien-être des animaux d’élevage a été mis au point dans le but d’améliorer les normes de bien-être animal dans les plus grandes entreprises de l’industrie agro-alimentaire.

Depuis 4 ans maintenant, cet indice permet de passer en revue la manière dont les plus grandes entreprises de l’industrie agro-alimentaire gèrent leurs politiques en matière de bien-être animal ainsi que les pratiques qui en découlent. Il s’agit de la première mesure d’ampleur internationale qui dessine les standards du bien-être animal dans l’industrie agro-alimentaire, conçue pour l’usage des investisseurs, des entreprises, des ONG et des autres organismes.

Ouvrir la voie

Le rapport mondial du BBFAW, publié ce 26 janvier, élaboré en collaboration avec Compassion in World Farming, World Animal Protection et la société d’investissement Coller Capital, révèle que les entreprises sont de plus en plus sensibles au bien-être animal.
Le rapport montre également que la proportion d’entreprises à s’être dotées d’une politique de bien-être animal est passée de 46% en 2012 à 69% en 2015, et que celles qui se sont fixées des cibles et objectifs précis sont passées de 26% en 2012 à 54% en 2015.

Il est intéressant de voir qu’au cours des deux années passées, Metro, Barilla, Aldi Nord, Sodexo, Elior ont tous faits des efforts spectaculaires pour améliorer leur indice.

Suite à ces découvertes, le directeur exécutif de BBFAW, Nicky Amos a déclaré :

« Les résultats montrent qu’il est réaliste pour les entreprises du monde entier, ainsi que pour les sous-secteurs des détaillants, des grossistes, des restaurants, des bars et des producteurs, d’atteindre de très bons résultats sur l’indice de référence et d’assumer la responsabilité qui est la leur dans le bien-être des animaux au sein de leur chaîne d’approvisionnement ».

Plus de travail à fournir

Malheureusement, malgré les avancées globales réalisées depuis 2012, quelques 40% des entreprises – parmi lesquelles Burger King, Domino’s Pizza Group (Royaume-Uni) et Starbucks – ne fournissent que peu ou aucune information sur leur approche du bien-être des animaux d’élevage.


Pour Nicky,

« Malgré les progrès observés, il est clair que beaucoup de travail reste à faire pour mettre le bien-être animal à l’ordre du jour des plus grosses entreprises agro-alimentaires ».

Les entreprises Françaises à la traîne

Parmi les entreprises françaises évaluées dans ce classement, seuls les groupes Danone et Sodexo atteignent le niveau intermédiaire 3 (sur un total de six niveaux). Aucune ne figure dans le haut du classement. Et les autres - à savoir les groupes Auchan, Casino, Lactalis, Quick, Terrena et Carrefour – ne font pas ou presque pas encore publiquement état d’une prise en compte du bien-être animal dans leur stratégie d’entreprise (voir classement entreprise par entreprise).

Un puissant moteur de changement

Notre directeur général, Philip Lymbery, a commenté :

« L’indice de référence sur le bien-être des animaux d’élevage a prouvé cette année encore qu’il était un puissant moteur de changement. Non seulement les grandes entreprises agro-alimentaires reconnaissent le bien-être animal comme un véritable enjeu économique, mais le prennent en compte et s’améliorent d’années en années ».
« Cet outil essentiel entraîne un changement vers plus d’honnêteté et de compassion dans l’industrie de l’élevage, et nous sommes ravis d’être à l’avant-garde de ce changement ».
Globe

Vous utilisez un navigateur obsolète que nous ne prenons pas en charge. Veuillez mettre à jour votre navigateur pour améliorer votre expérience et votre sécurité.

Si vous avez d'autres questions à ce sujet ou pour toute autre question, veuillez nous contacter à l'adresse suivante: infofrance@ciwf.fr. Notre objectif est de répondre à toutes les questions dans un délai de deux jours ouvrables. Cependant, en raison du volume élevé de correspondance que nous recevons, cela peut parfois prendre un peu plus de temps. S'il vous plaît, supportez-nous si c'est le cas. Si votre demande est urgente, vous pouvez également nous contacter au 01 79 97 70 50  (lignes ouvertes du lundi au vendredi de 9h à 17h).