Publié 26/01/2015
Les résolutions du Nouvel An peuvent être un excellent moyen de changer notre vie - en mieux. Si notre décision est également bonne pour la planète, alors tant mieux. En ce mois de janvier, manger moins de viande et de la viande issue d’animaux mieux élevés est d'actualité.
Quand manger moins de viande devient une évidence
Janvier est un mois propice aux bonnes résolutions. Malheureusement, les promesses que nous nous faisons à cette période peuvent être difficiles à tenir et beaucoup d'entre nous les abandonnent très vite.
Et si les vieilles habitudes qui sont les nôtres menaçaient l'avenir de notre planète et de ses habitants ainsi que notre santé et notre bonheur ? Serions-nous capable de respecter nos engagements ?
La triste vérité
Malheureusement, la réalité est là : notre appétit pour la viande à bas prix cause des ravages sur les hommes et la planète. Rappelez-vous, par exemple, notre enquête Soy Story en Amérique du Sud qui révélait l'impact de la production de soja en Argentine pour l'alimentation des animaux d'élevage. Nous avons découvert de terribles récits de terres confisquées à leurs propriétaires, de déforestation et d’utilisation massive de produits chimiques - tout cela dans le but de produire de la viande toujours moins cher pour en retirer des bénéfices toujours plus grands.
Chez nous, la consommation accrue de viande « bon marché » est aussi une mauvaise nouvelle pour notre santé. Que ce soit au niveau des acides gras saturés ou des niveaux faibles de nutriments, l'élevage industriel n'apporte rien de bon.
En savoir plus sur les impacts de l'élevage intensif.
Arrêter les mauvaises habitudes
De nombreuses initiatives visant à réduire notre consommation de viande ont été lancées ces dernières années. Grâce à des campagnes comme Meat Free Monday (Lundi sans viande) de Paul McCartney et son équivalent américain Meatless Mondays, ou encore au régime VB6 (Vegan Before 6, c'est-à-dire végétalien avant 18 heures), cela fait longtemps que l'on parle de réduire la consommation de viande.
Mais c'est seulement récemment que ce mouvement prend de l'ampleur ; de plus en plus de personnes optent pour un régime végétarien à mi-temps. Pour ces personnes parfois appelées « flexitariens », consommer de la viande de qualité, issue d’animaux élevés dans de bonnes conditions, est un mets à savourer de temps en temps, plutôt qu’à dévorer au quotidien.
Dans cet esprit, il sera intéressant de voir le succès de la première Semaine sans viande, qui aura lieu au Royaume-Uni et en Australie en mars prochain. En tant que partenaire clé de cet événement, CIWF UK est particulièrement heureux de cette initiative novatrice, qui a été citée dans l’Independent's week comme l'une des tendances 2015 de l’alimentation durable. Nous espérons vivement que ce type d’initiatives voit le jour en France dans un avenir proche.
Pour nos tours de taille, nos portefeuilles et la planète
Ce ne sont pas que les écologistes bien informés, les adeptes du bien-être animal et les fanatiques de la santé qui optent pour des menus à faible teneur en viande - loin de là. Finissons-en avec les stéréotypes : ces personnes viennent de tous horizons. Elles savent que manger moins de viande, et de meilleure qualité, n'est pas uniquement une question de goût, mais aussi un impératif moral (en plus des économies pour le porte-monnaie).
Aussi surprenant que celui puisse paraître, même l'armée norvégienne s'est engagée à une journée sans produits animaux par semaine. C'est une décision assez stupéfiante pour un pays qui aime tant la viande.
Comme le dit lui-même le chef de la division de la restauration de l'armée : « Il s’agit de se préoccuper du climat, d'être plus écologique et en meilleure santé ». En plein dans le mille !