Publié 13/05/2014
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) issus de l'agriculture pourraient être réduites de 25 à 40 % si les européens réduisaient de moitié leur consommation de viande et de produits laitiers, selon un rapport de l'ONU.
Ce rapport est une bonne nouvelle pour la planète, les animaux et les hommes. Si nous mangeons moins de viande, et de la viande de meilleure qualité, cela sera mieux pour notre santé et le bien-être des animaux.
ONU : réduire de moitié la viande et les produits laitiers pour réduire les émissions de GES
Le rapport « Nitrogen on the table » de la Commission économique des Nations Unies de l'Europe, affirme qu'un changement alimentaire global aurait un impact positif sur la planète.
Le rapport se concentre sur les émissions d'azote provenant de l'élevage. Le protoxyde d'azote est l'un des GES les plus néfastes ; il entraîne une pollution nocive et l'eutrophisation des rivières et des océans (par l’accumulation excessive d'éléments nutritifs qui peut réduire les niveaux d'oxygène et provoquer la prolifération d'algues).
Si les consommateurs divisaient par deux leur consommation de viande et de produits laitiers, ils pourraient consommer jusqu'à 40 % de moins de graisses saturées, ce qui réduirait le taux de cholestérol et l'obésité.
Le Professeur Mark Sutton, co- auteur du rapport, a inventé le terme « demitarien » pour décrire un régime à teneur réduite en produits laitiers et carnés.
Du point de vue environnemental, la question n'est pas de savoir si vous mangez de la viande ou des produits laitiers, mais en quelle quantité.
Professeur Mark Sutton
Philip Lymbery, Directeur de CIWF International, a déclaré : « Ce rapport est une preuve supplémentaire bienvenue qui montre qu’une réduction de la consommation de viande et de produits laitiers bénéficieront de la planète. Aujourd’hui, notre système alimentaire repose sur l’élevage intensif et sur le soutien financier à que l'on appelle (de manière erronée) la viande "bon marché" »