Publié 27/11/2015
L'influent groupe de réflexion Chatham House a publié la semaine dernière un nouveau rapport intitulé Changement de climat, changement d'alimentation : vers une baisse de la consommation de viande.
L'article explique comment 15 % des émissions globales – un chiffre impressionnant - est dû à l’élevage et démontre qu'un changement dans la consommation de viande pourrait radicalement réduire ces émissions.
Selon le rapport : « Alors que des pays se préparent à signer un nouveau traité international à la conférence des Nations unies sur le changement climatique... rappelons qu'un écart conséquent existe entre les propositions de réductions d'émissions des pays et ce qui est nécessaire pour espérer conserver une augmentation de la température inférieure à 2 °C. Les gouvernements ont besoin de stratégies crédibles pour combler l'écart et réduire la consommation en viande est une évidence : l'adoption à travers le monde d'une alimentation saine pourrait réduire d'un quart les émissions prévues pour 2050. »
Les principales constatations du rapport :
• Notre appétit pour la viande joue un rôle majeur dans le changement climatique.
• Réduire la consommation globale de viande serait déterminant pour conserver un réchauffement global inférieur au « niveau de danger » que représente une hausse de 2 °C.
• La population mondiale n'est pas assez sensibilisée à ce problème et la viande ne fait toujours pas partie des programmes politiques.
• Les gouvernements doivent changer leurs attitudes et leurs comportements.
Ces découvertes reflètent les convictions de CIWF : les consommateurs devraient manger moins de viande afin de contrer le changement climatique.
Notre conseiller politique, Peter Stevenson, déclare : « Avec les négociations sur le climat qui se déroulent prochainement à Paris, nous voulons voir l'élevage et la surconsommation de viande et de produits laitiers apparaître sur notre agenda. »
« La recherche montre que nous ne pouvons empêcher la température de monter à un niveau dangereux à moins de diminuer considérablement la consommation globale den viande et den produits laitiers. »